Karim Krifa, dirigeant du Parti destourien libre (PDL) et membre du comité de défense d’Abir Moussi, a révélé lors d’une conférence de presse le vendredi 28 juin 2024 que la présidente du parti risquait une peine de dix ans de prison suite à une plainte déposée contre elle par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).
Cette plainte fait suite à des déclarations faites par Mme Moussi lors d’une conférence de presse post-électorale organisée par son parti après les législatives de 2022, exprimant des critiques sur la légitimité du processus électoral. Karim Krifa a contesté la légalité de cette plainte, affirmant que les accusations portées contre Abir Moussi, telles que l’atteinte à un fonctionnaire, la diffusion de fausses informations et l’atteinte à la sécurité publique, ne relevaient pas des compétences de l’Isie.