Le Directeur central chargé de l’économie d’eau à la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE), Chaouki Ben Mansour a indiqué que la société n’ a pas encore programmé le système de quotas, précisant que les coupures enregistrées actuellement sont dues à des problèmes techniques.
Dans une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP, il a souligné qu’une fois la décision prise, la société annoncera toutes les mesures relatives à la coupure d’eau au cours de la saison estivale 2024.
Ben Mansour a précisé que les coupures actuelles sont causées soit par des mesures de régulation de l’approvisionnement en eau potable, notamment au niveau du réseau du Sahel, ou à cause des coupures programmées par la SONEDE pour réparer le réseau de distribution d’eau.
Le responsable a ajouté qu’il existe d’autres coupures d’électricité au niveau des stations de pompage, lesquelles causent des perturbations et des coupures de l’approvisionnement en eau potable (pannes urgentes).
Répondant à une question relative au recours des citoyens au stockage de l’eau, il a qualifié ce comportement « d’inutile » tant que la SONEDE n’a pas décidé d’appliquer le système de quotas.
« Le recours aux coupures d’eaux ne se fera que dans les cas extrêmes liés soit au niveau des précipitations, soit au comportement du citoyen », a indiqué le responsable.
En ce qui concerne les difficultés d’approvisionnement de la région du Sahel en eau potable, il a précisé qu’il n’y a pas de coupure d’eau potable, mais c’est une opération de régulation de distribution des quantités d’eau disponibles pour assurer l’équilibre d’approvisionnement entre les différentes zones.
Il a mis l’accent sur les efforts de la SONEDE à fournir l’eau au cours de la saison estivale 2024, faisant savoir que la société a consacré 50 millions de dinars pour exécuter 75 interventions dans le domaine de développement du système hydraulique. Près de 19 projets ont été achevés alors qu’environ 36 projets entameront leur phase finale, au mois de juillet 2024. S’agissant des projets qui sont bloqués à cause de difficultés foncières, ils font l’objet de résolutions, en coordination avec les gouverneurs, a-t-il encore fait savoir.