Le ministre des affaires sociales Kamel Maddouri a souligné mercredi que l’adaptation aux changements et la consécration de la justice sociale nécessitent la mise en place d’un nouveau contrat social avec la participation tripartite des gouvernements, des hommes d’affaires et des travailleurs, qui doivent s’engager à renouveler ce contrat.
Il a indiqué dans une allocution prononcée à la 112e session de la conférence internationale du travail à Genève que le rapport du directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour cette session sous le thème “vers l’élaboration d’un nouveau contrat social” a mis l’accent les défis du marché de l’emploi, qui est stimulé par les innovations technologiques, les changements démographiques et climatiques et leur impact négatif sur l’évolution des indicateurs de chômage à travers le monde.
Il a souligné que la Tunisie s’emploie actuellement à renforcer le système de protection sociale dans le cadre d’une approche globale visant la lutte contre la pauvreté et l’autonomisation économique et sociale à même de venir à bout des causes d’exclusion économique de toutes les catégories sociales.
“La Tunisie oeuvre à renforcer les concertations et le dialogue entre toutes les parties dans les différents domaines pour la réalisation des objectifs du développement durable, à promouvoir la justice sociale à travers le travail décent et à lutter contre toutes les formes d’emploi précaire” a-t-il ajouté.
Le ministre des affaires sociales a rappelé la position constante de la Tunisie en faveur du peuple palestinien et son droit à l’auto-détermination et l’édification d’un état indépendant avec pour capitale El Qods.
Il a appelé à la nécessité de mettre fin aux crimes commis contre le peuple palestinien, qui constituent des crimes contre l’humanité, et de permettre à l’état de Palestine d’adhérer à l’OIT en tant que membre de plein droit.