L’alliance pour la patrie a organisé dimanche à Tunis une rencontre nationale avec la participation de ses dirigeants et ses structures régionales pour débattre de la mise en place d’un règlement intérieur de ce parti qui est “différent des anciennes structures partisanes fermées”, selon son porte parole Souheil Nemri.
Nemri a précisé que cette alliance n’a pas été nouvellement crée et regroupe un certain nombre de mouvements civiques, actifs sur la scène nationale qui ont participé aux précédentes échéances électorales, ajoutant que son parti s’emploie à concrétiser la volonté commune d’unifier les rangs et de former une nouvelle structure partisane, qui se distingue des anciens partis politiques, selon ses propos.
Il a souligné que l’alliance avait appelé à la révision de la loi sur les partis en vue d’ouvrir la voie vers une nouvelle réflexion politique dans le pays et de créer une synergie pour le lancement de mouvements sociaux alliant l’engagement civique et l’implication politique, relevant que les anciens partis politiques ont perdu leur crédibilité, ne possèdent plus les outils de réussite et n’ont plus la capacité d’accomplir leur missions en tant que corps intermédiaires.
Nemri a relevé l’importance de la création d’un mouvement civique qui participe aux débats et propositions avec les structures de l’état, notant la nécessité de présenter des projets constructifs et de mieux s’organiser. Il a rappelé que l’alliance pour la patrie n’est en conflit avec aucun parti politique et n’est le porte parole d’aucune structure de l’état.
Evoquant la prochaine échéance de l’élection présidentielle, Nemri a souligné que son parti soutient le processus du 25 juillet et s’emploie à le consolider.
” Dès que le président de la république annonce officiellement sa candidature, l’alliance pour la patrie le soutiendra, car nous estimons que personne d’autre n’est capable de poursuivre le processus” a-t-il affirmé.
A noter que l’alliance pour la patrie a salué dans un communiqué publié aujourd’hui, les mesures prises par le président de la république visant à lutter contre la corruption et l’assainissement de l’administration, exprimant son soutien au chef de l’état en tant que seul garant du parachèvement du processus de rectification de la nouvelle république.