Le prix des abats de mouton, connus sous le nom de ‘douara’, varie entre 70 et 100 dinars dans la plupart des boucheries des délégations de Nabeul et Hammamet, selon des déclarations concordantes de citoyens et de bouchers. Certains bouchers justifient cette hausse en raison de l’augmentation du prix au kilo du foie, atteignant 50 dinars dans certaines boutiques et 55 dinars dans d’autres. Ahmad Al-Amiri, président de la Chambre nationale des bouchers, a qualifié cette situation de “folie et d’exagération”, ajoutant qu’il comprendrait que le prix des abats de mouton atteigne 60 ou 70 dinars en raison de l’augmentation du prix du foie, mais que vendre à 100 dinars est un prix déraisonnable et inacceptable.
Al-Amiri a également évoqué le problème de la pénurie de moutons destinés à l’abattage sur le marché, expliquant qu’auparavant, un boucher abattait entre cinq et dix moutons par jour, mais aujourd’hui, le nombre de moutons abattus par boucher ne dépasse pas cinq par semaine, ce qui témoigne d’une stagnation dans les activités d’achat et de vente qui entrave le travail des bouchers et menace leur stabilité financière. Al-Amiri a déclaré avoir contacté l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche pour discuter de ce problème lié à la pénurie de moutons et à la hausse du prix du kilo de viande même dans les régions productrices.