La construction de barrages souterrains pour retenir les eaux pluviales se révèle être une mesure cruciale, comme l’a souligné Hakim Gabtni, directeur général du Centre de Recherches et de Technologies des Eaux (CERTE) de Borj Cedria.
Avec une prévision de baisse des précipitations entre 14% et 25% d’ici 2025, due à l’élévation des températures, ces infrastructures offrent une solution prometteuse pour atténuer le stress hydrique. En limitant l’évaporation des eaux stockées et en adaptant les approvisionnements en eau aux particularités régionales, notamment par la construction de barrages souterrains dans le nord et de stations de dessalement sur les côtes, cette approche se révèle à la fois stratégique et nécessaire.
De plus, Gabtni souligne l’importance de cesser la surexploitation des eaux souterraines et de favoriser leur renouvellement, tout en promouvant des méthodes de traitement des eaux usées à faible consommation énergétique, telles que le traitement par les plantes. Ces solutions, à présenter lors de la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, nécessitent des financements adéquats pour permettre à la Tunisie de s’adapter efficacement aux défis du changement climatique.