Une séance de travail a eu lieu, lundi, au siège du département de l’Intérieur, entre le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki et son homologue libyen, Imed Mustapha Trabelsi, en présence d’un nombre de hauts responsables sécuritaires des deux pays.
En toile de fond de cette réunion, la modernisation des moyens de travail au niveau du poste-frontière tuniso-libyen de Ras Jedir et les moyens permettant d’aplanir les difficultés liées à la circulation des personnes dans les deux sens.
La séance de travail a permis, également, de discuter de la coordination sécuritaire entre les deux pays et du dossier des migrants irréguliers subsahariens.
Lors de cette séance, la partie libyenne a tenu à souligner “l’importance que revêt le point de passage de Ras Jedir pour les deux peuples frères”, réaffirmant “l’engagement à œuvrer autant que possible à assurer sa réouverture dans les plus brefs délais et faciliter la libre circulation des biens et des personnes dans de “bonnes conditions” en concomitance avec l’avancement des travaux et le parachèvement des travaux d’entretien et d’équipement qui y sont engagés.
Les deux parties ont convenu de poursuivre l’action de l’équipe conjointe de terrain chargée de contrôler le flux de circulation au poste frontière de Ras Jedir et de formuler à cet effet des “propositions sérieuses” sur les différentes questions qui s’y rapportent, l’objectif de les concrétiser dans la pratique afin de faciliter autant que possible la circulation des voyageurs des deux côtés.
Les deux parties ont, par ailleurs, appelé à la nécessité d’appuyer l’action du comité sécuritaire mixte permanent et de poursuivre la tenue des séances de coordination afin de raffermir davantage les relations bilatérales et les hisser aux plus hauts paliers.
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki, a souligné la nécessité d’œuvrer en vue de parvenir à une étroite et solide coordination dans le domaine sécuritaire”. Une coordination bilatérale qui soit en mesure de refléter les “relations fraternelles entre les deux peuples” et le partenariat solide entre les deux pays, notamment dans le domaine de la sécurité, de l’échange d’informations et de la lutte contre la criminalité organisée.
Les deux parties ont saisi cette réunion pour évoquer la question des migrants irréguliers subsahariens et de débattre des répercussions ciblant les deux pays, mettant l’accent sur l’impératif d’agir de concert en vue de mettre fin à ces flux massifs de migrants irréguliers.
Une telle action ne saurait être réalisée sans l’impératif de déployer un surcroit d’efforts concertés et de coordonner davantage en vue d’identifier des solutions idoines à ce phénomène inquiétant de manière à répondre au mieux aux intérêts supérieurs des deux pays, indique le département de l’Intérieur.
Plus tôt dans la journée de lundi, le ministre libyen de l’Intérieur est arrivé en Tunisie dans le cadre d’une visite de travail.