La porte-parole officielle du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, Hanan Qaddas, a confirmé dans une déclaration à Mosaïque FM que l’autorisation avait été donnée pour ouvrir une enquête judiciaire contre l’ancien président de la République, Moncef Marzouki.
Cela fait suite à une observation par l’unité spécialisée dans la lutte contre les crimes terroristes de l’intention présumée de Marzouki d’avoir tenu une conférence de presse à l’étranger au cours de laquelle il aurait attaqué les institutions de l’État ainsi que plusieurs juges et magistrats, en les diffamant et en leur attribuant des actes inexacts, portant atteinte à leur réputation. Hanan Qaddas a ajouté que l’autorisation avait été donnée pour examiner le contenu de cette conférence ainsi que les parties impliquées, qui ont participé à la révélation des identités des personnes mentionnées, les diffamant et les plaçant sur une liste. Suite à la complétion des enquêtes préliminaires, une enquête judiciaire a été ouverte et les participants à cette conférence, qui a été largement diffusée sur les réseaux sociaux, ont été inscrits pour recherche. De plus, l’autorisation judiciaire nécessaire a été obtenue pour ceux ayant la qualité de avocat direct, et un juge d’instruction, qui n’était pas inclus dans la liste initiale de l’enquête, a été désigné pour cette affaire. Des mandats d’arrêt judiciaire ont également été demandés, selon notre informante.