Après l’évacuation forcée des migrants subsahariens campant devant le siège du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés aux Berges du Lac, plus de 80 mandats de dépôt ont été émis à leur encontre.
Le ministère public du Tribunal de première instance de Tunis a pris cette décision le vendredi 3 mai 2024, suite à leur arrestation lors de l’évacuation par les forces de sécurité. Ces migrants, qui étaient en sit-in depuis des mois, ont été arrêtés pour avoir installé des tentes. Ils seront traduits devant la Chambre pénale du Tribunal de première instance de Tunis pour répondre de plusieurs accusations.