Le ministère de la Jeunesse et des Sports annonce, mercredi, dans un communiqué, que “dès la publication du décret relatif aux amendements des législations antidopage dans le Journal Officiel, les sanctions imposées par l’Agence Mondial Antidopage (AMA) seront levées”.
“Le ministère tient à rassurer l’opinion publique et toutes les parties concernées par les prochaines échéances internationales, que dès que le décret relatif aux révisions requises sera émis et publié au Journal Officiel de la République Tunisienne, les sanctions seront levées, à condition que ces procédures soient menées conformément aux dispositions et procédures des textes législatifs et réglementaires de l’Etat tunisien, dans le cadre du plein respect de la souveraineté nationale”, écrit le ministère, sur sa page officielle facebook.
Cette précision intervient suite au communiqué publié mardi par l’AMA selon lequel l’Agence nationale antidopage (ANAD) ne s’est pas conformée à ses recommandations relatives à l’amendement de la version 2021 du Code mondial antidopage, ce qui expose la Tunisie à des sanctions sportives jusqu’à ce qu’elle revienne dans le giron de l’AMA.
“Autant l’État tunisien tient à respecter les accords internationaux ratifiés, y compris la Convention internationale antidopage de l’UNESCO, et les normes adoptées par l’Agence mondiale antidopage, à travers son souci de se conformer à la législation internationale, autant elle souhaite que tout cela se passe dans le cadre du respect de la souveraineté nationale et des procédures nationales dans l’adoption des textes juridiques”, souligne le ministère.
Le ministère affirme également son souci de préserver l’intérêt national et rappelle son respect des engagements envers l’Agence Mondiale Antidopage depuis le lancement du dossier et son respect des délais convenus dans la mise en œuvre du calendrier.
L’Agence mondiale antidopage (AMA), rappelle-t-on, a déclaré mardi que l’ANAD ne s’est pas conformée à ses recommandations relatives à l’amendement de la version 2021 du Code mondial antidopage dans ses textes juridiques.
L’AMA a indiqué qu’elle avait accordé à l’ANAD un délai de quatre mois à partir de novembre dernier pour apporter un certain nombre de modifications à ses textes juridiques, mais que les problèmes de non-conformité n’ont pas encore été résolus, notant dans le même temps que l’Agence nationale antidopage ne s’est pas opposée à un certain nombre d’observations liées à la non-conformité.
Elle a ajouté que la non-conformité finale avec le Code mondial antidopage rend la Tunisie exposée à des sanctions sportives jusqu’à ce qu’elle réintègre l’AMA.