Le parti “Mouvement droit” (Harakat Hak) s’est dit étonné de la non fixation d’une date pour la prochaine élection présidentielle.
Dans une déclaration, le parti appelle à hâter la mise en place de la Cour constitutionnelle, en tant que garant de l’opération électorale et appelle l’instance électorale à tout mettre en œuvre pour garantir des élections libres, loyales et transparentes.
Le parti estime que la concurrence électorale est signe de bonne santé.
Le mouvement créé en novembre 2023 après fusion entre trois partis, à savoir Machrou Tounès, Groupe de la jeunesse alternative et Deraa Al Watan (Bouclier de la patrie), avait annoncé qu’il ne présentera pas de candidat à l’élection présidentielle.
Le mouvement se dit, toutefois, ouvert à toute interaction avec toutes les parties nationales pour que les prochaines élections soient une chance pour la Tunisie et non des moments de conflit et de discréditation du processus.
Le parti a appelé à accélérer le jugement des personnalités politiques en détention en particulier ceux bénéficiant de la présomption d’innocence et de leur permettre de comparaitre en liberté, insistant sur l’importance de leur garantir toutes les conditions d’un procès équitable.
Le président de la République Kais Saied avait affirmé que l’élection présidentielle aura lieu dans les délais.
Selon le texte de la constitution, le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans au cours des trois derniers mois du mandat présidentiel au suffrage universel, libre, direct et secret, à la majorité absolue des voix exprimées.
La dernière présidentielle en date, s’est déroulée en octobre 2019.
Pour rappel, le porte-parole de l’instance électorale (ISIE) Mohamed Tlili Mansri avait indiqué, dans une précédente déclaration, que le calendrier de l’élection présidentielle 2024 sera adopté directement après l’installation de la deuxième chambre parlementaire qui a, effectivement, eu lieu le 19 avril courant.