Le Parlement irakien a adopté une loi condamnant les relations homosexuelles et les changements de genre, prévoyant des peines de prison allant jusqu’à 15 ans, remplaçant ainsi une version précédente qui prévoyait la peine de mort.
Cette décision a provoqué des réactions internationales, notamment de la part des États-Unis qui ont exprimé leur profonde préoccupation. Le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré dans un post sur Twitter : “Nous sommes très préoccupés par l’adoption de l’amendement à la loi sur la prostitution et l’homosexualité en Irak. Cet amendement menace les groupes les plus vulnérables de la société irakienne et affaiblit la capacité de l’Irak à diversifier son économie et à attirer des investissements étrangers.” Amnesty International a également critiqué cette loi, la qualifiant de “violation flagrante des droits humains fondamentaux”.