La fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a souligné, dans un communiqué, qu’elle a été écartée des réunions sur le projet de révision de la loi régissant l’enseignement supérieur privé, appelant au respect du principe de partenariat dans la mise en œuvre ou le développement de tout projet de réforme lié à l’enseignement supérieur public ou privé.
Elle a estimé que la mise en œuvre des politiques et des réformes éducatives doit se baser sur l’implication de toutes les parties concernées dans le processus de prise de décision, en particulier le partenaire social représenté par la fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, rappelant la tenue d’une réunion au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique le 5 avril 2024 consacrée au projet d’amendement de la loi numéro 73 de l’année 2000 relative à l’enseignement supérieur privé.
La fédération a appelé le ministère à prendre en compte, lors de la révision de cette loi, le rapport de la cours des compte de 2019, qui a mis en garde contre plusieurs irrégularités et violations des textes réglementant l’enseignement supérieur privé et les recommandations qu’il a présentées pour activer et améliorer la supervision du ministère des établissements d’enseignement supérieur privé.
A cet égard, elle a souligné “la nécessité de séparer entre les structures administratives qui octroient les autorisations et celles chargées du contrôle et de l’évaluation par respect du principe de transparence et de bonne gouvernance”, soulignant l’impératif de fournir les ressources humaines et logistiques nécessaires pour soutenir le travail de ces structures afin qu’elles puissent s’acquitter au mieux de la mission de supervision.
Il a également souligné l’importance de respecter les normes de qualité relatives aux différents aspects du processus éducatif, tels que les programmes, l’infrastructure et le recrutement d’enseignants permanents, appelant, dans le cadre de la révision de cette loi, à garantir le droit des docteurs au chômage à travailler dans le secteur de l’enseignement supérieur privé.