Les prix des moutons pour l’Aïd pourraient atteindre jusqu’à deux mille dinars, selon les explications de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche.
Cette augmentation est attribuée à plusieurs facteurs, notamment la sécheresse persistante des dernières années qui a réduit les ressources alimentaires pour le bétail, ainsi que l’impact de la guerre russo-ukrainienne. Cette situation a conduit les éleveurs à se séparer de leur bétail, soit en le vendant illégalement, soit en le sacrifiant, ce qui a entraîné une diminution significative du cheptel, tant pour les moutons que pour les bovins et les veaux. Cependant, l’Union a nié les spéculations selon lesquelles les prix pourraient atteindre deux mille dinars, soulignant que les prix seront fixés en fonction du poids et d’autres spécifications de l’animal. Ils ont également encouragé les acheteurs à se tourner vers les points de vente officiels et à considérer leur pouvoir d’achat.
En outre, l’Union a souligné la nécessité de reconstruire le cheptel et de résoudre les problèmes persistants du secteur.