Un nouveau rapport de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a révélé les tortures et les violences sexuelles infligées aux Palestiniens détenus à Ghaza par les forces sionistes, engagées dans une agression génocidaire contre l’enclave palestinienne depuis plus de six mois. Le rapport fait état de la libération de 1.506 détenus palestiniens via le passage de Karam Abu Salem le 4 avril, dont beaucoup avaient subi des actes de torture, des mauvais traitements et des violences sexuelles.
“J’ai vu des gens (en détention) âgés de 70 ans. Il y avait des gens atteints de la maladie d’Alzheimer, des personnes âgées non-voyantes, des personnes à mobilité réduite, des gens qui avaient des éclats d’obus dans le dos et ne pouvaient pas se tenir debout, des personnes épileptiques (…), et la torture était pour tout le monde”, indique le rapport de l’UNRWA citant un détenu de 46 ans.
Le document souligne également que “les détenus ont été battus alors qu’ils étaient allongés sur de minces matelas posés sur des décombres alors qu’on leur refusait de la nourriture, de l’eau ou l’accès aux toilettes”.
“Les femmes détenues ont été harcelées verbalement et touchées de manière
inappropriée par les soldats (de l’armée d’occupation) et ont été forcées de se déshabiller devant des soldats de sexe masculin. Certaines ont été photographiées et filmées nues”, a rapporté l’agence onusienne.
L’UNRWA a également déclaré que “son personnel avait été arrêté alors qu’il exerçait ses fonctions à Ghaza, dans les mêmes conditions que les autres détenus. Ils ont été interrogés sur leur travail et menacés pour faire de faux aveux sur l’agence des Nations unies”.