Lors de la 55ème Session du Conseil des droits de l’homme et de la 148ème Assemblée générale de l’Union interparlementaire (UIP), la situation à Gaza était inscrite au programme de ces deux importantes réunions.
La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a présenté son rapport intitulé “Anatomie d’un génocide” aux membres du Conseil des droits de l’homme. Lors d’un point de presse tenu mercredi au Palais des Nations à Genève, elle a déclaré qu’il existait “des motifs raisonnables de croire que le seuil indiquant la commission du crime de génocide a été atteint”.
La juriste italienne a exhorté les Etats membres à agir, “en commençant par imposer un embargo sur les armes et des sanctions à l’encontre d’Israël pour éviter que de telles tragédies se reproduisent”.
Au même moment, la direction de l’Assemblée générale de l’UIP a appelé mercredi à “un cessez-le-feu immédiat à Gaza en raison de la détérioration de la situation”. La présidente de l’UIP Tulia Ackson et le secrétaire-général Martin Chungong ont conjointement exhorté les autorités compétentes à adopter des “mesures urgentes visant à alléger les souffrances des populations de la région, notamment des femmes, des enfants et des personnes âgées qui ont été touchés par les combats”.
Ils ont réitéré leur demande de “libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages”. Un appel a aussi été lancé pour “accroître l’acheminement de l’aide humanitaire essentielle à ceux qui en ont besoin à Gaza”.