L’avocat Nafaa Al-Aribi, représentant de l’animateur Mohamed Boughalleb, a confirmé dans un post sur Facebook que son client avait été extrait de prison pour être entendu par la cinquième compagnie de la Garde nationale à El Aouina.
Al-Aribi a ajouté que les instructions de se contenter d’un seul avocat étaient toujours en vigueur. Plus tôt, le parquet du tribunal de première instance de Tunis avait émis un mandat de dépôt à l’encontre de l’animateur Mohamed Boughalleb le mardi 26 mars, et avait décidé de le renvoyer devant le tribunal correctionnel le 3 avril prochain. Cette décision du parquet était fondée sur l’article 128 du Code pénal, qui prévoit une peine de deux ans de prison pour toute personne attribuant à un fonctionnaire public ou le diffamant devant le public, la presse ou tout autre moyen de publicité des actes illégaux liés à sa fonction sans fournir de preuves de leur véracité.
Bouguellab a également été renvoyé en vertu de l’article 86 du Code des communications, qui prévoit une peine de prison d’un à deux ans et une amende de cent à mille dinars pour toute personne qui intentionnellement diffame ou perturbe autrui via les réseaux publics de communication.