La Cour pénale de Tunis a reporté l’affaire de l’avocat Abdelaziz Essïd pour délibération et prononcera son jugement le 29 mars.
Après l’audience, Essïd a déclaré à Mosaïque FM que plus de 200 avocats étaient présents pour défendre la profession et le droit à la défense. Il a affirmé avoir été renvoyé non pas pour des activités politiques ou un crime contre un client, mais pour avoir correctement exercé son devoir de défense en déposant une plainte après la découverte d’un document falsifié dans une affaire connue, soulignant qu’il bénéficie de l’immunité d’avocat. Essïd a appelé à mettre fin à la répression des avocats, affirmant que la loi protège leur droit à la défense. Les avocats ont plaidé que les accusations portées contre Essïd étaient de fabriquer des affaires contre un fonctionnaire public et diffamation par le biais des réseaux sociaux, suite à une plainte du ministère de la Justice.
La défense a souligné qu’il aurait été plus logique et légal d’ouvrir une enquête pour falsification de document plutôt que de le renvoyer pour des accusations de fabrication d’affaires contre un fonctionnaire public et de diffamation via les réseaux sociaux.