Le Mouvement « Hak » (Justice) a mis en garde contre le danger de tenir l’élection présidentielle en l’absence d’une cour constitutionnelle.
Il a, à cet effet, appelé à accélérer la nomination des membres de la cour afin de jeter les fondements de l’Etat de droit.
Dans une déclaration publiée, lundi, le mouvement “Hak” a indiqué qu’il « suit avec une grande préoccupation la poursuite du blocage de l’instauration de la Cour constitutionnelle malgré la levée des entraves procédurales qui ont empêché d’aboutir à un accord sur ses membres ».
Il a souligné que l’une des principales erreurs de la période post-adoption de la Constitution de 2014 est le retard dans la mise en place de cette juridiction pour des calculs politiques qui n’ont pas pris en considération l’intérêt de l’État et la bonne marche des institutions.
Le mouvement “Hak” a réitéré son appel à « la mise en place d’un régime présidentiel démocratique respectant les droits et libertés dans le cadre d’un véritable équilibre des pouvoirs, soulignant que la Cour constitutionnelle peut contribuer à modifier le climat politique pour répondre aux exigences de la démocratie, et contrer toute tentative de dérive autoritaire ».
Le Mouvement Machrouu Tounes, le groupe “les jeunes d’Al Badil” et le mouvement “Deraa El Watan” ont annoncé, le 17 novembre 2023, leur fusion dans un seul parti appelé “mouvement Hak”.