Le Parti destourien libre (PDL) a adressé, vendredi, une lettre de doléances à la présidence du gouvernement pour réclamer la prise des mesures nécessaires concernant « la récurrence des décisions de restriction et d’interdiction abusives imposées au parti par les dispositifs de l’Etat ».
Le PDL réclame également de faire respecter l’article 5 du décret-loi relatif aux partis qui « interdit l’Etat d’entraver l’action partisane ».
Le parti a notamment condamné, dans sa correspondance, l’interdiction des manifestations et des mouvements du PDL.
Le dernier en date était un colloque scientifique que devait organiser le Centre d’études stratégiques et de documentation du parti, ce vendredi, après la rupture du jeûne, prévu dans une salle à l’Ariana pour présenter le programme culturel du parti.
« Toutes les décisions abusives prises par les représentants des autorités régionales ne sont jamais communiquées au parti par écrit », s’indigne le PDL.
Il a rappelé qu’un rassemblement de solidarité avec la présidente du PDL, Abir Moussi, devant la prison civile de Mornaguia a été interdit, outre la mise en place d’un bouclier humain devant le Tribunal de première instance de Tunis et le Tribunal de première instance de Sfax.
Une marche a été également empêchée le 18 février dernier, à Avenue 9 avril.