La malnutrition et la déshydratation ont fait une nouvelle victime, un nourrisson de deux mois, à Ghaza, théâtre d’une guerre génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023, portant à 28 le nombre de décès dus aux pénuries alimentaires dans la bande assiégée, rapportent jeudi des médias.
Selon ces derniers, les efforts des médecins de l’hôpital Kamal Adwan n’ont pas réussi à sauver la vie du bébé palestinien Dalia, en raison de complications de santé résultant d’un manque de lait, à la lumière du renforcement du siège sioniste sur le nord de la bande de Ghaza, depuis octobre dernier.
Dalia n’est pas la seule à mourir de malnutrition : 27 Palestiniens, dont des nourrissons, sont morts au cours des dernières semaines à cause des pénuries alimentaires dans le nord de la bande de Ghaza, où les habitants sont confrontés à un manque de nourriture, d’eau et de préparations pour nourrissons.
Les hôpitaux du nord de la bande de Ghaza souffrent également d’une pénurie de matériel médical et de médicaments, en plus des coupures de courant.
Une source médicale du ministère palestinien de la Santé, citée par des médias, affirme que le nombre de décès dus à la malnutrition dans la bande de Ghaza s’élève à 28 personnes, dont des nourrissons.
Le 16 mars, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré que “la malnutrition infantile se propage rapidement et atteint des niveaux sans précédent à Ghaza”.
L’UNRWA avait alerté que la famine se profilait à l’horizon et qu’il n’y avait pas de temps à perdre.
De son côté, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a révélé que la malnutrition aiguë chez les enfants a doublé en un mois dans le nord de l’enclave palestinienne, dévastée.
L’organisation a déclaré qu’un “enfant de moins de deux ans sur trois dans le nord de la bande de Ghaza souffre de malnutrition aiguë, ce qui représente une augmentation stupéfiante par rapport aux 15,6% de janvier dernier”.
De son côté, l’organisation Defence for Children International (DCI), a déclaré, le 13 mars, que le nombre de décès liés à la malnutrition et la déshydratation serait beaucoup plus élevé que le nombre officiellement recensé.