Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué, mardi, une visite au ministère de l’Intérieur, où il s’est réuni avec le ministre, Kamel Feki, et de hauts cadres sécuritaires.
Le chef de l’Etat a exhorté les responsables sécuritaires à redoubler d’effort pour lutter contre tout type de crime et “à appliquer la loi à tous sur pied d’égalité et sans aucune exception”.
A cette occasion, le président Saïed a souligné la nécessité de démanteler les lobbies qui étendent leur influence au sein de plusieurs structures administratives.
“Les responsables qui ne s’acquittent pas de leurs devoirs au service des citoyens n’ont pas de place dans les administrations”, a-t-il fait remarquer, appelant à lutter contre la corruption et à remédier aux causes qui ont conduit à la prolifération de ce phénomène.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a critiqué “ceux qui prétendent être patriotiques alors qu’ils se jettent dans les bras de forces étrangères”.
“Parmi eux figurent des personnes appuyées par les sionistes”, a-t-il lancé, appelant à appliquer à leur encontre les dispositions de l’article 60 du code pénal.
“Ces derniers ne se contentent pas de la haute trahison envers leur patrie, mais ils trahissent le peuple palestinien”, a-t-il regretté.
Dans un autre contexte, le président de la République a souligné que l’indépendance n’est pas un document signé, il s’agit, selon ses dires, de l’une des plus grandes responsabilités.
Il a, à ce propos, déclaré que “le colonialisme à distance n’est pas moins périlleux que le colonialisme direct”.
Au terme de sa réunion avec les hauts cadres sécuritaires, le président Saïed a rappelé que la Tunisie fait face à des défis majeurs.
“La volonté de relever ces défis est aussi forte que celle de préserver la liberté, l’indépendance et de libérer le pays de la corruption et des corrompus”, lit-on de même source.
Et d’ajouter: “Notre pays n’est pas seulement une terre où nous vivons, c’est le sang qui coule dans nos veines et l’air que nous respirons.”
Il convient de noter que le président de la République a ordonné, à l’issue de cette réunion, la levée des barrières sécuritaires installées, depuis des années, à l’avenue Habib Bourguiba et l’ouverture de cette avenue pour les passagers et les automobilistes.