Un groupe de représentants des familles de martyrs et blessés de la révolution connu sous l’appellation groupe de “désengagement” a organisé, mardi, un rassemblement devant le siège du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) en Tunisie pour renouveler son rejet du Décret-loi n° 20-2022 relatif à la Fondation Fidaa.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le coordinateur du groupe Abdelhamid Seghir a indiqué que ce mouvement a pour objectif d’inviter le HCDH à soutenir le dossier des blessés et martyrs de la révolution, ajoutant que le groupe mène des discussions avec le chargé du dossier de la justice transitionnelle en vue de défendre leurs revendications.
Il a dans ce contexte précisé que les efforts se poursuivent pour passer un projet de loi portant révision du décret-loi n° 20-2022 relatif à la Fondation Fidaa.
Des députés ont promis de soumettre ce projet au bureau du Parlement dans les plus brefs délais, a-t-il dit.
Cette proposition comprend notamment la suppression de tout ce qui concerne les martyrs et blessés civils de la révolution et le transfert de leurs dossiers à l’ Instance générale des résistants, des martyrs et blessés de la révolution.
Le groupe de “désengagement” a présenté, le 15 décembre 2023, une nouvelle motion à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour appuyer la pétition déposée au parlement le 26 juillet dernier.
Elle comporte de nouvelles signatures de blessés et familles des martyrs réclamant la révision du décret-loi n°20 relatif à la Fondation Fidaa et le retour à la loi n° 26-2012.
Le groupe veut que les dispositions du décret-loi n° 20 soit uniquement appliqué aux sécuritaires et militaires parmi les victimes des opérations terroristes et leurs familles.
Pour ce groupe, la loi n° 26 doit être appliquée sur les familles des martyrs et blessés de la Révolution.