Le président de la République, Kaïs Saïed, a souligné la nécessité d’élaborer une nouvelle législation relative aux terres collectives dont la surface totale avoisine 300 hectares.
Le chef de l’Etat, qui recevait, lundi, au Palais de Carthage, le ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Mohamed Rekik, a précisé que l’objectif est de rompre avec les lois en vigueur qui n’ont souvent mené qu’à la corruption, notamment au sein des conseils de gestion.
Cité dans un communiqué de la présidence, Kaïs Saïed a évoqué les difficultés auxquelles font face des jeunes sans emplois qui envisagent de créer des entreprises communautaires.
Il a fait noter que “des terres domaniales ont été louées à bas prix pour certaines personnes alors que des jeunes, pleins d’envie de travailler, ont été empêchés de mener des initiatives de projets”.
Le chef de l’Etat a qualifié cette situation “d’inacceptable”, relevant que ceux qui se sont jetés dans les bras des lobbies, vont à l’encontre des aspirations du peuple tunisien à la dignité et à un travail décent”, a-t-il dit.