La ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, Amel Belhaj Moussa, a réitéré l’appel de la Tunisie à la communauté internationale, à l’organisation des Nations Unies et à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies pour assumer pleinement leurs responsabilités face aux violations flagrantes des droits humains les plus fondamentaux et aux persécutions les plus atroces subies par les femmes palestiniennes.
Dans un discours enregistré et diffusé lors de la 68ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, la ministre a souligné l’attachement de la Tunisie au respect de tous ses engagements internationaux, y compris le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, réaffirmant le soutien inconditionnel à la juste cause palestinienne manifesté à travers les décisions, les mesures et les positions constantes du président de la République tunisienne.
Elle a, par ailleurs, souligné l’engagement de la Tunisie à la poursuite de l’application de ses obligations nationales et internationales, notamment en ce qui concerne le 5ème objectif de développement durable relatif à l’égalité entre les sexes.
Dans ce contexte, Amel Belhaj Moussa a rappelé que la Tunisie a adhéré depuis 2015 au processus de la réalisation des objectifs de développement durable à l’horizon 2030, dans le cadre du programme de développement des Nations Unies, afin de consacrer l’égalité, promouvoir la justice sociale, le progrès économique, technologique et social outre le renforcement des acquis nationaux, en particulier dans le domaine des droits économiques et sociaux des femmes tunisiennes.
La ministre a indiqué que 70 % des diplômés universitaires en Tunisie sont des femmes et 69 % de l’ensemble des titulaires de doctorat sont aussi des femmes.
A cette occasion, Amel Belhaj Moussa a souligné l’engagement de la Tunisie à continuer de garantir les droits sociaux et économiques des femmes et à lutter contre la violence à leur égard à travers la création de 13 centres d’accueil des femmes victimes de violence et le lancement d’un programme pour la promotion de l’autonomisation économique des femmes victimes de violence « Samida ».
La ministre a ajouté que des centaines de projets féminins dans divers domaines prometteurs et de qualité ont été financés à travers le programme national de promotion de l’entrepreneuriat féminin et de l’investissement “RAÏDET” créé en 2022.
Elle a également souligné la création d’un programme d’autonomisation économique des femmes et des filles travaillant dans le domaine agricole pour renforcer le rôle social de l’État dans l’ancrage de la culture de l’initiative privée, ainsi que les efforts visant à contribuer à la lutte contre l’abandon scolaire, et à réaliser le principe de l’égalité des chances grâce à un mécanisme d’autonomisation économique des mères d’élèves menacés de décrochage scolaire précoce.
La 68ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies sur, qui se tient du 11 au 22 mars en cours à New York, est organisée sous le thème « Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective d’égalité entre les hommes et les femmes ».