Augmentation des victimes de la malnutrition à Gaza

Des sources médicales ont annoncé la mort d’une jeune femme et d’un nourrisson en raison de la sécheresse et de la malnutrition dans le nord de la bande de Gaza. Avec ces décès, le nombre de victimes de la malnutrition et de la sécheresse s’élève à 25 dans la bande de Gaza, ce chiffre ne reflétant que les cas traités dans les hôpitaux. Gaza, qui subit une attaque incessante depuis le 7 octobre dernier, connaît des conditions humanitaires extrêmement difficiles, atteignant le seuil de la famine, en raison de la pénurie sévère d’aliments, d’eau, de médicaments et de carburant.

Les autorités d’occupation continuent d’empêcher l’arrivée des aides humanitaires à Gaza, en particulier dans les zones du nord, tandis que les aides parvenant au sud du territoire ne suffisent pas aux besoins des habitants, notamment après le déplacement de plus de 1,3 million de personnes du nord de Gaza vers le sud, en particulier vers Rafah. Les forces d’occupation ne se contentent pas d’empêcher l’entrée des aides humanitaires à Gaza, mais visent délibérément les civils en attente de ces aides, ce qui a entraîné la mort et la blessure de centaines de personnes. Des agences des Nations unies ont déclaré que le taux de malnutrition infantile dans le nord de la bande de Gaza est extrêmement élevé, trois fois plus élevé que dans le sud.

L’Organisation mondiale de la santé a souligné que la malnutrition “s’aggrave particulièrement” dans le nord de la bande de Gaza, qui subit une destruction des infrastructures et une pénurie d’eau, de nourriture et de médicaments depuis le début de l’attaque. L’OMS a déclaré qu’un enfant sur six de moins de deux ans souffre de malnutrition aiguë dans le nord de la bande, précisant que “c’était en janvier dernier, donc il est probable que la situation soit encore pire aujourd’hui”. En chiffres non définitifs, le nombre de martyrs depuis le début de l’attaque contre la bande de Gaza s’élève à 30 960, et 72 524 personnes ont été blessées, la plupart étant des enfants et des femmes, tandis que des milliers de victimes restent sous les décombres.