Le président de la République, Kaïs Saïed, a mis l’accent sur la nécessité de redoubler d’efforts en vue de lutter contre la criminalité, toutes catégories confondues, saluant, à ce titre l’exploit des forces sécuritaires à démanteler récemment nombre de réseaux de trafic de drogue non moins dangereux que ceux qui s’acharnent à porter atteinte à la sécurité de l’Etat.
C’était en recevant, mercredi, au Palais de Carthage, le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki et les directeurs généraux de la Sûreté nationale et de la Garde nationale.
Dans un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence de la République, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour donner ses instructions en vue de démasquer les réseaux de corruption opérant dans le pays et à les traduire en justice, soulignant que la guerre que mène le pays contre la corruption est une guerre sans merci tout comme elle est un choix irréversible.
Le Président de la République a, par ailleurs, vivement critiqué certaines voix qui ont des affinités avec les réseaux et lobbies de corruption, affirmant que l’Etat, tout comme il est soucieux de protéger les droits et les libertés, il est également dans l’obligation d’œuvrer à faire imposer le respect de la loi à tous.
Dans ce contexte, le président Saïed a appelé à tenir pour responsable quiconque ose communiquer avec une partie étrangère, appelant à ce titre à l’impératif d’appliquer les dispositions du Code pénal.
Le chef de l’Etat a tenu à souligner que “la Tunisie demeure un Etat souverain et que la souveraineté appartient au seul peuple qui se réserve à ce titre le plein droit de fixer librement ses choix”.
Et le président Saïed de préciser que la loi électorale prévoit entre autres que le parrainage d’un candidat doit se faire nécessairement par le biais d’un nombre d’élus ou d’électeurs. Tout aval ou approbation venant d’une quelconque partie étrangère, a-t-il dit, n’est autre qu’une trahison pure et dure de la patrie et un acte d’inféodation à l’étranger.