Les derniers développements de l’affaire du remplacement des nourrissons à l’hôpital de Sousse ont révélé que l’analyse génétique a confirmé la légitimité de la filiation du nouveau-né. Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Sousse a décidé de libérer sous caution l’infirmier impliqué dans cette affaire. Le père du bébé a précisé que sa femme avait accouché d’un garçon au centre de maternité de l’hôpital Wasila Bourguiba de Sousse le 24 février dernier et était restée hospitalisée pendant deux jours.
Le nouveau-né a ensuite été placé en réanimation pendant trois jours en raison de difficultés respiratoires, puis transféré au service de pédiatrie pendant quatre jours. Après environ une semaine, la famille a été appelée pour récupérer le bébé, mais ils ont découvert un nourrisson aux traits complètement différents de celui que la mère avait mis au monde, basant leurs propos sur les photos prises immédiatement après sa naissance. Lorsque la direction du service a réalisé cette grave erreur, ils ont contacté une autre famille qui avait récupéré un nouveau-né portant le même nom que le bébé échangé le même jour et leur ont demandé de se présenter pour des examens complémentaires sur leur bébé.
La famille a reçu leur bébé qui aurait dû leur être remis après vérification des bracelets portant son nom complet, et a restitué le deuxième bébé à l’hôpital. En revanche, la famille de notre informateur a refusé de récupérer ce bébé jusqu’à ce que l’analyse génétique soit effectuée pour déterminer la parenté, surtout parce qu’il ne portait pas de bracelet avec son nom.