Gaza-Biden dit espérer un accord de cessez-le-feu d’ici une semaine

Le président américain Joe Biden a déclaré lundi qu’il espérait un cessez-le-feu dans la bande de Gaza d’ici la semaine prochaine, alors que l’entité sioniste et le Hamas apparaissaient proches d’un accord dans le cadre des pourparlers chapeautés par le Qatar sur l’arrêt des combats et la libération des otages.

La présence simultanée à Doha de représentants de l’entité sioniste et du Hamas pour des pourparlers dits de proximité – des discussions indirectes via des médiateurs – laisse à penser qu’un accord entre les deux camps est plus proche que jamais.

Depuis que l’entité sioniste a rejeté début février une proposition du Hamas pour une trêve de quatre mois, les efforts diplomatiques se sont intensifiés, en marge d’opérations militaires israéliennes accrues dans le sud de la bande de Gaza.

Interrogé lors d’une visite à New York sur le calendrier potentiel d’un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne, Joe Biden a répondu qu’il l’espérait “d’ici au début ou à la fin du week-end”.

“Mon conseiller à la sécurité nationale me dit que nous sommes proches (d’un accord). Ce n’est pas encore fait. Mon espoir est que nous ayons un cessez-le-feu d’ici lundi prochain”, a dit le président américain à des journalistes.

Un représentant américain a indiqué que Washington s’évertuait à obtenir une trêve avec la libération des otages avant le début du Ramadan, le 10 mars. Il a ajouté que l’optimisme était croissant après les discussions de lundi.

L’entité sioniste et le Hamas continuent publiquement d’afficher des positions très éloignées sur les contours d’une trêve, tout en se reprochant réciproquement l’échec des négociations.

Après avoir rencontré l’émir du Qatar le cheikh Tamim ben Hamad al Thani, le chef du bureau politique du Hamas, basé à Doha, a salué les efforts des médiateurs pour mettre fin à la guerre tout en accusant l’entité sioniste de gagner du temps alors que Gaza est assiégée.

“Nous ne permettrons pas à l’ennemi d’utiliser les négociations comme une couverture pour son crime”, a déclaré Ismaïl Haniyeh.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit prêt à un accord mais qu’il fallait que le Hamas arrête d’effectuer des demandes selon lui “venues d’une autre planète”.

“Evidemment, nous voulons cet accord si nous le pouvons. Cela dépend du Hamas. C’est vraiment de leur ressort”, a-t-il déclaré à la chaîne américaine Fox News lors d’une interview. “Ils doivent revenir à la réalité”, a-t-il ajouté.