La professeur tunisienne de droit public et conseillère juridique de l’Union africaine (UA), Hajer Gueldich, présentera, demain lundi, à La Haye aux Pays-Bas, la plaidoirie des Etats membre de l’UA, devant la Cour internationale de Justice (CIJ), sur les conséquences juridiques des politiques et pratiques de l’entité sioniste dans le territoire palestinien occupé.
“J’ai l’honneur de représenter avec mon équipe, l’Union africiane, devant la Cour internationale de justice. Nous présentons l’exposé oral de l’UA dans le cadre de l’avis consultatif demandé à la CIJ sur les conséquences juridiques découlant des pratiques d’Israël dans les territoires palestiniens occupés”, a publié, samedi, Hajer Gueldich, sur sa page Facebook.
Hajer Gueldich a été choisie parmi 600 candidats, le 6 février 2024, pour occuper le poste de conseillère juridique de l’Union africaine.
Professeure de droit international à l’université de Carthage, Hajer Gueldich occupe le poste d’enseignante depuis plus de 20 ans.
Elle était membre à la Commission de droit international relevant de l’UA pendant dix ans avant d’être promue au poste de président de cette Commission pour un mandat de deux ans, devenant, ainsi, la première femme à occuper ce poste depuis la création de la Commission en 2009.
Elle a contribué à lancer un Master en Droit de l’Union africaine au sein de la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis (Université de Carthage).
Plusieurs pays et organisations internationales participent depuis, lundi 19 février 2024, aux audiences de la CIJ sur près de six décennies d’occupation israélienne.
Slim Laghmani, professeur émérite de droit international, a été chargé par le président de la République Kaïs Saïed, de présenter la plaidoirie de la Tunisie devant la Cour internationale de Justice (CIJ).