Le ministre de l’Éducation présente des solutions pour la situation des enseignants suppléants

La commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports à l’assemblée des représentants du peuple (ARP) a tenu hier vendredi, une séance d’audition avec le ministre de l’éducation Mohamed Ali Boughdiri concernant plusieurs dossiers dont notamment, la situation des enseignants et des enseignants suppléants, selon un communiqué publié samedi par l’ARP.

A cette occasion, Boughdiri a indiqué que la situation des enseignants et des enseignants suppléants est l’un des dossiers les plus importants en raison des difficultés cumulées durant plusieurs années, soulignant que son département s’emploie à trouver des solutions et à mettre fin à toutes les formes de travail précaire.

Il a précisé que le ministère de l’éducation honorera tous ses engagements concernant la régularisation de la situation des enseignants suppléants.

S’agissant de la prime mensuelle dont bénéficient les enseignants suppléants en vertu de la nouvelle formule des contrats sur 9 mois, il a rappelé l’augmentation de cette prime qui est passé de 750 d à 1250 d et devra atteindre 1500 d en septembre prochain, tout en garantissant la couverture sociale aux enseignants.

En réponse aux interrogations des députés, Boughdiri a affirmé que son département ambitionne de faire bénéficier les enseignants suppléants d’une prime durant les 12 mois et de la couverture sociale tout au long de l’année.

Concernant la situation des surveillants et des conseillers en éducation qu’il a qualifiée de “préoccupante”, le ministre de l’éducation a assuré que son département ne ménagera aucun effort pour trouver des solutions à ce dossier.

Par ailleurs, il a estimé que la création d’un master professionnel en partenariat avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique constitue l’une des solutions à même de renforcer les dispositifs de recrutement dans l’enseignement secondaire et les collèges.

Au cours de cette séance d’audition, les députés ont souligné que la régularisation de la situation de mille enseignants suppléants est insuffisante, signalant la nécessité de mettre en oeuvre les accords signés avec le partenaire social et de mettre fin à toutes les formes de travail précaire.

Ils ont précisé que la régularisation du dossier des enseignants suppléants doit prendre en compte les aspects pédagogiques et éducatifs en général mise à part l’aspect social et l’employabilité.

A noter que les représentants du ministère de l’éducation ont présenté un exposé sur la situation des enseignants suppléants dans les cycles du primaire, de l’enseignement de base et du secondaire, des agents d’encadrement et d’accompagnement, à la lumière d’une banque de dossées relative aux suppléants pour les années 2008-2016, selon les matières d’enseignement et la période de travail, signalant les difficultés rencontrées au niveau de l’insuffisance du nombre des enseignants suppléants dans certaines régions.