Tunisie : Signature d’accord entre le ministère de l’éducation et la fédération générale des surveillants et des surveillants généraux

Le ministère de l’éducation et la fédération générale des surveillants et des surveillants généraux relevant de l’union générale tunisienne du travail (UGTT) ont signé mercredi un accord comportant les différents points qui figurent dans le procès verbal de la réunion du 12 février 2024 sur les principales revendications de la fédération.

Suite à cet accord, la grève de la fédération générale des surveillants et des surveillants généraux prévue pour le jeudi 15 février a été annulée.

A cette occasion, le ministre de l’éducation Mohamed Ali Boughdiri a présidé une séance de travail en présence des cadres du ministère et d’une délégation syndicale conduite par le secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé du département de la fonction publique Mohamed Chebbi.

Au cours de cette réunion, Boughdiri a souligné la nécessité de résoudre les difficultés dans le cadre d’un dialogue social continu à même de garantir les meilleures conditions du climat éducatif.

La partie syndicale avait revendiqué, dans le procès verbal de la réunion, la publication des décisions d’organisation de concours internes au titre de l’année 2023 pour la promotion des surveillants, l’ouverture de concours pour le recrutement des surveillants et surveillants généraux au titre de l’année 2023, l’activation des promotions pour l’année 2022 et la régularisation de la situation des agents d’encadrement et d’accompagnement.

De son côté, le ministère de l’éducation a annoncé la publication de deux décisions portant sur les missions et fonctions des surveillants et des surveillants généraux ainsi que la publication au JORT des décisions d’organisation de concours avant fin février 2024 et de promotion et de recrutement, avant fin mars 2024.

S’agissant de la comptabilisation des années de contrat dans le calcul de l’ancienneté et la retraite, les deux parties ont convenu de tenir une séance de travail en présence des représentants du ministère des affaires sociales, de l’éducation et de la fédération générale afin de trouver des solutions à cette question.