Les échéances électorales à venir, dont notamment, le scrutin présidentiel, auront lieu à temps selon le calendrier prévu, a assuré le président de la République, Kais Saïed, rappelant que toutes les échéances électorales ont été bel et bien respectées, citant en exemple, l’échéance référendaire, les législatives ainsi que le scrutin des conseils locaux, première étape sur la voie de l’instauration du Conseil national des régions et des districts.
C’était lors d’une réunion tenue, lundi, au palais de Carthage, avec le président de l’instance supérieure indépendante pour les Elections (ISIE), Farouk Bouaskar qui a remis au chef de l’Etat les rapports financier et d’activité de l’instance au titre de l’année 2022.
Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat a vilipendé ouvertement des parties (sans les citer) qui, a-t-il dit, ont appelé à cor et à cri au boycott des élections législatives et locales alors qu’elles n’ont jamais cessé de « ménager leur monture » en prévision de la prochaine échéance électorale.
Leur souci ultime et préoccupation majeure étant de lorgner le pouvoir et de briguer, par quelque moyen que ce soit, la magistrature suprême, a regretté le président Saïed.
Ces parties, a ajouté le chef de l’Etat, oublient qu’un poste de responsabilité au sein de l’Etat n’a jamais été un « titre honorifique » ou « un luxe » mais plutôt un « devoir » et « un lourd fardeau ».
Le chef de l’Etat a par ailleurs évoqué le dossier des « des financements suspects » de la campagne électorale, mettant en garde à ce titre contre les risques de voir l’argent « sale » éclabousser le jeu électoral.
Il a appelé dans ce contexte à agir vigoureusement à face aux corrompus (sans les citer) qui s’acharnent à user de moyens détournés pour influencer les intentions de vote de l’opinion publique.
Plus délétère que les manœuvres de trucage et de falsification des résultats du scrutin seront bien ces incessantes tentatives menées à bon escient dans le dessein de manipuler les esprits au moyen des fausses rumeurs et des contrevérités, a encore martelé le président Saïed.
Le président de la République a exhorté les différentes parties prenantes au sein de l’Etat à faire preuve de vigilance lors de la présentation des candidatures ou en période de campagne électorale ou le jour du scrutin, estimant qu’il est « inadmissible » de voir un candidat se présenter aux élections alors qu’il fait l’objet d’un jugement par contumace sur fond de son appartenance à une organisation terroriste et que ce jugement ne figure plus sur son casier judiciaire.