Abid Briki a été élu secrétaire général du parti « mouvement la Tunisie en avant » pour un mandat de 5 ans, lors du premier congrès électoral du parti qui s’est déroulé pendant trois jours à Hammamet.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Briki a affirmé que les congressistes ont aussi élu les 17 membres du bureau politique du mouvement et ont adopté les rapports et motions comportant les programmes, économique et social.
Le congrès était aussi l’occasion d’adopter la nouvelle structure du mouvement composée du bureau politique et d’un conseil central de 71 membres qui se réunit tous les 3 mois en plus d’un conseil national qui regroupe des représentants des régions et des circonscriptions locales qui ne sont pas représentées dans le conseil central.
S’agissant des orientations politiques du parti, Abid Briki a affirmé que le « mouvement de la Tunisie en avant » continuera à appuyer le processus du 25 juillet qu’il considère comme « le premier pas vers la libération nationale et sociale, notamment en ce qui concerne la cause palestinienne et la position du pays vis à vis du fond monétaire international (FMI)».
Il a cependant souligné que le soutien du parti au processus du 25 juillet ne sera pas inconditionnel « mais plutôt critique et repose sur une analyse critique des faits ». Briki a fait savoir que le mouvement de la Tunisie en avant ne présentera pas de candidat à l’élection présidentielle.
S’agissant de la relation entre le pouvoir exécutif et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Abid Briki a indiqué ” que l’essor économique et la réalisation du développement ne peuvent se concrétiser qu’en fournissant un climat d’investissement basé sur la stabilité politique et la sécurité sociale, d’où la nécessite de traiter avec la centrale syndicale compte tenu de son rôle socio-économique, et en instaurant un dialogue constructif.”
« Nous soutenons un dialogue national qui assure un minimum de consensus sur les questions qui nous rassemblent pour surmonter les problèmes qui nous entravent, et pour éviter les tensions », a-t-il indiqué appelant à oeuvrer à instaurer les bases de la stabilité politique en s’ouvrant aux partis politiques soutenant le processus.