La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné un candidat aux élections locales à 6 mois de prison et à une amende de 1 000 dinars pour corruption électorale.
Selon la radio “Mosaïque FM”, la Haute Instance Indépendante pour les Elections (ISIE) a déposé une plainte auprès du procureur de la République contre un candidat aux élections locales dans l’une des circonscriptions de la capitale, pour des accusations de distribution de pots-de-vin aux électeurs.
L’unité centrale de lutte contre les crimes électoraux à El Gorjani a été chargée d’enquêter sur l’affaire et de déférer le suspect au parquet.
Après avoir examiné les résultats de l’enquête, le parquet a décidé de renvoyer le candidat devant la chambre criminelle, qui l’a condamné à 6 mois de prison et à une amende de 1 000 dinars.
Ce verdict est une première en Tunisie depuis l’adoption de la nouvelle loi électorale en 2014.
Il envoie un message fort aux candidats aux élections locales et souligne la détermination des autorités à lutter contre la corruption électorale.
Il est important de noter que le candidat a le droit de faire appel de ce verdict.
L’ISIE a salué ce verdict, le qualifiant de “victoire pour la démocratie et l’intégrité des élections”.
L’organisation a appelé tous les candidats à respecter les règles du jeu électoral et à s’abstenir de toute pratique contraire à l’éthique et à la loi.
La corruption électorale est un problème grave qui peut saper la confiance des citoyens dans le processus démocratique.
Il est important que les autorités continuent à lutter contre ce phénomène et à garantir des élections libres et transparentes.