« Le premier cas d’infection par le variant JN.1 de la COVID-19 vient d’être détecté en Tunisie suite au séquençage de 60 échantillons à l’hôpital Charles Nicolle à Tunis et au centre national de pharmacovigilance (CNPV) », a fait savoir mercredi, le directeur général du CNPV et membre du comité scientifique de lutte contre le coronavirus, Riadh Daghoufs.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Daghoufs a souligné que la détection de ce variant en Tunisie était prévisible surtout qu’il représente 75 % des variants les plus répandus actuellement en France et dans plusieurs autres pays européens et qu’il se propage rapidement.
Toutefois, Daghfous a précisé que les symptômes de ce variant ne sont pas graves et ne suscitent pas d’inquiétude.
Parmi ces symptômes, le responsable a cité la fièvre, la toux, l’écoulement nasal, la diarrhée, l’asthénie et les maux de tête.
Daghfous a rappelé la nécessité de respecter les mesures préventives afin de limiter la propagation de ce variant.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait classé le variant JN.1 comme « variant d’intérêt », compte tenu de sa propagation rapide.
Selon l’OMS, de tels variants suscitent des inquiétudes et nécessitent des enquêtes.
Elle a, toutefois, affirmé que le JN.1 ne représente pas une menace sérieuse pour la santé publique, et selon les données disponibles, les risques pour la santé mondiale posés par “JIN.1” sont actuellement considérés comme faibles.