Le président de la République, Kais Saïed, a reçu mercredi, après-midi, au Palais de Carthage, le chef du gouvernement, Ahmed Hachani.
Selon un communiqué de la présidence de la République publié, mercredi, la réunion a été l’occasion de débattre de la marche de l’activité du gouvernement et de discuter de la teneur de nombre de projets de lois et de décrets inscrits à l’ordre du jour de la dernière réunion du Conseil des ministres.
Dans ce contexte, le chef de l’Etat a tenu à mettre l’accent sur le projet relatif à l’élimination de l’exclusion sociale et financière, soulignant qu’il a préféré opter pour cette dénomination partant de sa profonde conviction que l’objectif de l’intégration souhaitée ne saurait être concrétisé sans l’éradication des causes sous-tendant l’exclusion.
A ce titre, le président Saïed a affirmé que moults concepts initialement élaborés à l’étranger sont devenus désormais caducs et obsolètes et ont conduit à la propagation de l’exclusion et de marginalisation.
Il est regrettable de voir une frange de Tunisiens continuer à défendre farouchement ces concepts sans pour autant se soucier d’en rechercher les incidences sur leur société.
Pour le président Saïed, l’exclusion n’est autre que le corollaire logique d’une série de politiques et de choix erronés et de diktats émanant de l’étranger, appelant les Tunisiens à miser sur leurs propres potentialités et moyens afin de parvenir à concrétiser une intégration axée sur la justice, l’équité et la valorisation du rôle social de l’Etat.