Le mouvement Ennahdha a renouvelé, dans un communiqué, son refus du maintien de l’arrestation des militants politiques pour des déclarations journalistiques ou des publications sur les réseaux sociaux, ce qu’il a considéré comme un mépris de l’état de frustration face à la détérioration des conditions économiques et sociales.
Le mouvement a réaffirmé la nécessité de discuter des échéances nationales dans le cadre de la responsabilité et de la prise en compte de l’intérêt supérieur du pays, en évitant tout ce qui pourrait polluer l’atmosphère politique.
Il a souligné la nécessité de purifier les climats politiques en accélérant la libération des prisonniers politiques, ce qui est une condition préalable à toute échéance réformatrice ou électorale.
Le mouvement a également condamné l’insistance de l’autorité en place, qu’il a qualifiée de gouvernement de fait, à poursuivre sa voie sans issue après la confirmation de l’échec de l’approche de la réconciliation pénale et le gaspillage de temps et d’efforts qui auraient dû être consacrés au développement, à l’encouragement de l’investissement et à la production de richesse.