Hichem Snoussi, membre de l’Instance nationale de la communication audiovisuelle (HAICA), a affirmé lors de son intervention sur la radio Diwen FM, que le chef du gouvernement n’avait pas le droit d’intervenir de manière aussi flagrante dans les affaires de la HAICA, car elle est un organe supérieur indépendant réglementé par la loi, et le chef du gouvernement ne représente pas une référence pour l’instance, selon ses termes.
Snoussi a ajouté que les membres de l’instance ne resteront pas silencieux et contesteront la notification reçue par le biais du secrétaire général de la HAICA, consistant en la suspension de leurs salaires, en s’opposant devant la justice selon les principes juridiques.
Il a souligné que le problème ne réside pas dans les salaires, mais dans le blocage du fonctionnement du conseil sans qu’une alternative ne soit mise en place, notant qu’il existe une crainte de retour à la case départ avec le ministère de l’Information ou de transformer l’instance en une simple administration relevant du pouvoir exécutif, comme l’indiquent toutes les indications. Il a également souligné que les membres de la HAICA n’ont pas été informés par écrit de cette notification, qui est intervenue après une correspondance par courrier au président de la République, dans laquelle l’instance a informé sa position sur le décret-loi n° 54, la détention des journalistes et le processus de réforme des médias.