L’Union générale du personnel de l’enseignement secondaire, affiliée à l’Union générale tunisienne du travail, a appelé le ministère de la Jeunesse et des Sports à respecter une série d’engagements en faveur des professeurs d’éducation physique.
Dans un communiqué publié vendredi, l’Union a exprimé son indignation face au non-délivrance des promotions des métiers du sport et des autres promotions des professeurs d’éducation physique. Elle a également demandé la publication d’un décret actualisant la prime de rentrée scolaire et le versement de la prime rurale.
L’Union générale du personnel de l’enseignement secondaire a renouvelé son appel au ministère de la Jeunesse et des Sports pour ouvrir un concours de fonctionnaire-inspecteur pour les professeurs d’éducation physique, en exprimant son soutien à l’intégration des professeurs de première classe et à la régularisation de la situation des animateurs d’élite.
L’Union a également condamné ce qu’elle a qualifié de “poursuite de la politique du ministère de non-respect de ses engagements”, en exprimant son rejet de ce qu’elle a appelé “l’obligation des professeurs de matière d’éducation physique de signer une notification d’arrivée après chaque vacances, contrairement à ce qui est pratiqué avec les autres matières d’enseignement”.
L’Union a critiqué ce qu’elle considère comme un recul du ministère par rapport à son engagement d’annuler la signature de la notification d’arrivée après avoir publié une note pour passer cette mesure “injuste” selon sa description, bien qu’elle ait promis de l’annuler lors de la dernière session avec la partie sociale.
L’Union de l’enseignement secondaire a averti que le non-réponse de l’autorité de tutelle à son invitation à tenir une réunion de travail pour examiner ces différentes questions pourrait tendre le climat social et augmenter le niveau de tension, imputant à l’autorité de tutelle “la responsabilité de tout ce qui résulte de ces politiques”. L’Union générale du personnel de l’enseignement secondaire a souligné qu’elle n’hésiterait pas à défendre les droits des professeurs d’éducation physique par tous les moyens de lutte qu’elle estime appropriés.