Le directeur général du Centre national de pharmacovigilance, président de la commission scientifique de vaccination et membre de la commission scientifique de lutte contre la propagation du virus Corona, Ryad Daghfous, a averti, ce vendredi, de la propagation des infections virales saisonnières, en particulier du nouveau variant “G.N.1”, classé par l’Organisation mondiale de la santé comme un variant “intéressant” et dont l’apparition en Tunisie n’a pas encore été confirmée.
Dans une déclaration à l’Agence tunisienne de presse africaine, Ryad Daghfous a expliqué que l’Organisation mondiale de la santé a classé ce nouveau variant du coronavirus, apparu depuis l’été dans plusieurs pays, comme un variant “intéressant” car il est associé à une augmentation des chances de transmission en raison des nombreuses mutations qu’il porte, au nombre de 30. Il a toutefois exclu qu’il puisse provoquer une vague, mais il a estimé qu’il devait être surveillé.
Le membre de la commission scientifique de lutte contre la propagation du coronavirus a souligné que ce variant est de la souche “Omicron” et présente des symptômes presque identiques, tels que la fièvre, les maux de tête, la fatigue, la faiblesse et la toux. Il a souligné la dangerosité de la souche Omicron pour les personnes atteintes de maladies chroniques, d’un déficit immunitaire et les personnes âgées.
Il a confirmé que le COVID-19 n’est pas terminé et qu’il est nécessaire de prendre des mesures de précaution, en particulier pendant les occasions festives en hiver. Il a mis en garde l’ensemble des citoyens contre les célébrations en hiver, qui coïncident avec la propagation des virus saisonniers.
Ryad Daghfous a indiqué que l’Organisation mondiale de la santé n’a pas fourni de mesures spécifiques dans les zones de transit frontalières concernant le nouveau variant.
D’autre part, il a appelé les parents à suivre les mesures de précaution pour protéger la santé des nourrissons de moins de deux ans du bronchiolite, qui s’est répandue de manière importante en Tunisie actuellement et a entraîné l’hospitalisation de nombreux cas dans les hôpitaux et les unités de soins intensifs.