Tunisie – Elections locales : Démarrage du transfert du matériel électoral vers les sections régionales de l’ISIE

Le transfert du matériel électoral délicat de l’entrepôt de l’instance électorale à El Ouardia dans la capitale vers les sections régionales a démarré vendredi dans le cadre de la préparation logistique des élections locales du 24 septembre.

Le président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) Farouk Bouasker a déclaré à la presse que le matériel électoral sera stocké dans les sections électorales à travers toutes les régions après vérification de sa fiabilité. Il sera ensuite distribué, avant le début du silence électoral, sur tous les centres et bureaux de vote.

Le transfert et la distribution du matériel électoral sont assurés par les membres des institutions militaire et sécuritaire, a-t-il précise. Il s’agit des urnes, des bulletins de vote et des exemplaires de PV du vote et de dépouillement des bulletins, en plus d’outils informatiques et de l’encre électoral.

La réussite du scrutin dépend de la réussite de l’opération de distribution du matériel électoral après sa vérification minutieusement afin de gérer au mieux l’opération électorale face au grand nombre des circonscriptions électorales qui dépassent les 2 mille et au nombre important des bulletins de vote par circonscription, a-t-il fait observer.

Il a rappelé que plus de 9 millions de Tunisiens sont concernés par ces élections locales et que l’instance a préparé plus de 5 mille centres et 8 mille bureaux de vote. Elle a mobilisé près de 35 mille équipes entre présidents et membres de ces centres et bureaux.

Au cours de la campagne qui se poursuit au 22 décembre, aucun délit lié aux discours de haine n’a été enregistré affirme Bouasker qui cite des petites infractions relevées, à l’instar de l’affichage en dehors des emplacements réservés à cet effet ou l’utilisation du drapeau national.

Il a par contre, ajouté, que 18 plaintes ont été transférées au parquet à Tunis et dans quelques régions contre des pages dans les réseaux sociaux qui diffusent les discours de haine et de violence et colportent les rumeurs à dessein de porter atteinte à l’opération électorale et aux candidats.