La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Amel Belhaj Moussa, a déclaré que le département mise sur le réseautage des coordinations régionales en matière de lutte contre la violence à l’égard des femmes, notamment à la lumière de l’augmentation de ce phénomène et du nombre élevé de féminicides.
Lors de la première conférence nationale des coordinations régionales de lutte contre la violence à l’égard des femmes, organisée à Tunis, dans le cadre de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les violencees basées sur le genre, la ministre a souligné jeudi, qu’une norme professionnelle a été mise en place en faveur des coordinations régionales, pemettant de prévenir et anticiper les cas de violences à l’égard des femmes.
Elle a expliqué que l’Observatoire national pour la lutte contre la violence à l’égard des femmes organisera une campagne et des sessions de formations au profit de ces coordinations, qui comptent plus de 400 membres au total, afin de bien comprendre et appliquer cette norme.
La ministre a déclaré que les cas de violences conssaissent une hausse considérable étant donné que l’Observatoire national a reçu 12400 signalements de faits de violence de janvier 2023 jusqu’en octobre dernier, dont 4.000 signalements liés à des consultations juridiques.
Les services d’urgence et les hôpitaux affiliés au ministère de la Santé ont également délivré plus de 23 000 certificats médicaux initiaux (CMI) entre mars 2022 et mars 2023.
Elle a déclaré que cette conférence permettra d’ organiser davantage le travail des coordinations régionales de lutte contre la violence à l’égard des femmes, d’autant plus que le réseau national compte 24 coordinations réparties dans tous les gouvernorats de la République et de mettre en valeur le rôle des coordinations facilitant aux femmes victimes de violences dans les régions d’accéder aux services offerts par l’Etat dans ce domaine.
Dans le même contexte, elle a souligné que les coordinations se composent de 20 à 24 membres, représentant les structures gouvernementales concernées, telles que les ministères de la Famille, de la Femme, de la Santé, de la Justice, de l’Intérieur et des Affaires sociales, en plus des associations actives dans le domaine de la lutte contre les violences, ainsi que des bénévoles.