La révocation par le Conseil militaire au Niger de la loi de 2015 visant à réprimer l’immigration irrégulière suscite des inquiétudes en Europe. Ce décret annule une législation qui imposait des amendes allant jusqu’à 7 000 euros et des peines de 5 à 10 ans de prison pour ceux facilitant l’immigration irrégulière depuis le Niger vers l’Europe.
En réponse aux politiques européennes envers les dirigeants militaires au Niger, le gouvernement de Niamey a signé un décret abrogeant cette loi, annulant rétroactivement ses effets depuis sa promulgation en mai 2015. Le président du Conseil militaire, le général Abdoul-Rahmane Tani, a annoncé l’annulation des condamnations émises en vertu de cette loi, avec la libération de tous les condamnés.
Cette décision a soulevé des préoccupations au sein de la Commission européenne pour les affaires intérieures, exprimant des craintes quant aux conséquences de l’annulation de cette loi sur le trafic de migrants, mettant en garde contre de nouveaux décès dans le désert et un afflux accru de migrants considérant la Libye comme une porte d’entrée principale vers l’Europe.