Le coordonnateur national des enseignants suppléants, Malek Ayari, a déclaré, vendredi, que les suppléants sont prêts à limiter leur salaire à mille dinars seulement contre la signature d’un contrat qui s’étendra sur toute l’année, appelant le ministère de l’éducation à trouver des solutions radicales pour régulariser leur situation professionnelle loin de la politique d’atermoiement et de promesses qui n’ont pas été tenues depuis plus d’un an.
Ayari a ajouté, lors d’une conférence de presse organisée à Tunis, que les enseignants suppléants réclament, vainement, leurs droits depuis 15 ans.
Il a fait savoir que les enseignants suppléants ne bénéficient pas de couverture sanitaire et vit dans une précarité sociale, appelant le président de la République, Kais Saied à intervenir d’urgence pour trouver une solution à ce dossier et rendre justice à tous les enseignants suppléants dont des dizaines d’entre eux ont dépassé la cinquantaine.
Il a souligné que les enseignants suppléants n’ont pas manqué à leur devoir et ont renoncé au boycott des cours et à la poursuite des grèves.
Les enseignants suppléants ont observé, cette année, plusieurs mouvements de protestation devant le ministère de l’éducation pour l’appeler à honorer ses promesses concernant le recrutement de mille enseignants conformément à l’accord de 2020, qui prévoit l’intégration progressive de cette catégorie en fonction de l’ancienneté et de l’âge.