Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Sydney en Australie révèle que la santé mentale des individus nés dans les années 90 est plus précaire que celle des générations précédentes, et ce déclin ne s’améliore pas avec l’âge.
Cette étude, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, souligne un net déclin de la santé mentale pour chaque génération successive depuis les années 50.
Les chercheurs ont suivi la santé mentale de près de 30 000 adultes sur une décennie, constatant que les jeunes générations présentent des problèmes émotionnels montrant peu de signes d’amélioration au fil du temps, contrairement aux générations plus âgées. Les réseaux sociaux ont été pointés du doigt comme principale cause de cette détérioration, induisant chez les participants un sentiment d’insuffisance et de comparaison sociale néfaste à la santé mentale.