Depuis le début de l’attaque israélienne contre la bande de Gaza en octobre, les inquiétudes concernant la sécurité des journalistes documentant les événements et les crimes de guerre ont augmenté. Cinquante journalistes ont été tués lors des frappes israéliennes visant Gaza et le Liban.
Alors que les responsables israéliens prétendent ne pas avoir délibérément tué de civils ou de journalistes, la réalité sur le terrain raconte une histoire différente. Mardi, deux journalistes travaillant pour la chaîne Al-Mayadeen, basée à Beyrouth, ont été tués lors d’une frappe aérienne israélienne dans le sud du Liban.
Ce récent assassinat a suscité une large condamnation au Liban et dans le monde. L’Union des journalistes arabes, basée au Caire, a également accusé Israël de commettre des crimes contre les journalistes pour avoir révélé la vérité. Dans une déclaration, l’Union a appelé à rendre des comptes aux responsables israéliens pour le meurtre de journalistes dans la région.