Le Haut comité de contrôle administratif et financier (HCCAF) a appelé, dans son rapport annuel de 2022, à la nécessité de réviser les prix de vente de l’alcool ou de les libéraliser par le ministère des Finances.
Elle a également souligné la nécessité de prendre en compte le coût réel de ce produit, en particulier avec la hausse continue du coût de l’approvisionnement et la détérioration des équilibres financiers de l’Agence de l’alcool, selon le rapport dont Mosaique a obtenu une copie.
Le Haut comité de contrôle administratif et financier a estimé que la prise de cette décision garantirait de limiter la propagation des circuits parallèles et des pratiques aléatoires, d’autant plus que 14% seulement des ventes de l’agence sont destinées aux industries pharmaceutiques et aux laboratoires, tandis que 75% d’entre elles sont destinées à l’industrie des parfums, qui profite des prix bas auxquels l’État vend l’alcool importé pour réaliser des bénéfices importants au détriment du groupe national.