Le directeur de l’hôpital Al-Shifa à Gaza, Mohammed Abou Souleiman, a sonné l’alarme sur la situation désastreuse affectant les patients et le personnel médical en raison du blocus imposé par l’armée israélienne. Selon ses déclarations, la majorité des décès en unité de soins intensifs sont attribuables à une pénurie d’oxygène, de carburant et aux restrictions sévères imposées par le siège.
Abu Souleiman a révélé qu’un nombre alarmant de 54 patients en soins intensifs ont succombé depuis le début du blocus. Il a déploré le manque d’accès aux traitements médicaux de base, à l’eau et à l’oxygène, créant une atmosphère où la seule constante est la perte de vies.
L’urgence est encore plus critique pour les enfants prématurés, Abou Souleiman soulignant que chaque jour pour eux représente un danger imminent pour leur survie.
Il a également décrit l’hôpital Al-Shifa comme une zone de guerre, affirmant que l’armée israélienne ouvre le feu sur tout mouvement détecté à l’intérieur de l’établissement médical, mettant en péril la vie du personnel soignant et des patients.
La situation critique à Al-Shifa a mis en lumière la vulnérabilité extrême des patients et du personnel médical dans la bande de Gaza, exacerbée par les restrictions continues sur les ressources vitales et les équipements médicaux.
Cette crise humanitaire souligne l’urgence d’une intervention immédiate pour permettre l’accès aux fournitures médicales essentielles, à l’oxygène et au carburant pour sauver des vies innocentes prises au piège de ce conflit dévastateur.