La situation humanitaire dans la bande de Gaza atteint un niveau critique, alors que la pénurie de médicaments et d’anesthésiques pousse les chirurgiens à effectuer des amputations majeures sans l’utilisation de l’anesthésie. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), des patients sont confrontés à des amputations traumatiques sans anesthésie en raison du manque de médicaments essentiels et de la difficulté d’accès aux hôpitaux.
Le porte-parole de l’OMS, Christian Lindmeier, a déclaré lors d’une conférence de presse à Genève : “Les blessés à Gaza subissent actuellement des amputations majeures sans anesthésie. Je ne connais pas les proportions exactes, cela pourrait être 10 % des amputations, 20 %, ou même une seule fois, c’est inacceptable.”
Lindmeier a expliqué que la pénurie de médicaments anesthésiques et d’autres fournitures médicales à Gaza était extrêmement préoccupante. Les hôpitaux sont surchargés, rendant difficile pour des milliers de blessés d’obtenir des soins médicaux appropriés.
L’OMS a également révélé que chaque jour, en moyenne, environ 160 enfants palestiniens sont tués dans le territoire, en se basant sur les chiffres fournis par le ministère de la Santé palestinien.
Christian Lindmeier a souligné que rien ne justifiait la terreur endurée par les civils de Gaza, où des milliers de personnes meurent tandis que les survivants font face à des traumatismes psychologiques, à la maladie, à la pénurie de nourriture et d’eau. Lindmeier a insisté sur le besoin crucial de l’accès à l’eau, au carburant, à la nourriture et aux soins de santé pour les habitants de Gaza.
La situation à Gaza nécessite une attention immédiate de la communauté internationale pour mettre fin aux souffrances humaines et fournir une aide humanitaire essentielle à la population.